SANTILLY - Historique
SANTILLY
La paroisse de Santilly (diocèse de Chartres)
1790 canton de Janville
An IX canton de Janville
Elle est placée sur le vocable de Saint Pantaléon
Coutume d’Orléans
Démographie contemporaine (habitants)
1790 : 436
An II : 456
Démographie ancienne (feux)
1788 : 109
1789 : 109
Eglise de Santilly
Saint Pantaléon pour patron
La paroisse de Santilly fit partie du diocèse et de l’élection ‘Orléans jusqu’à la formation du département d’Eure et Loir en 1790
L’église primitive existait à Santilly le Vieux, elle fut ruinée pendant les guerres du Puiset au 22è siècles et rebâtie avec les matériaux de l’ancienne, au lieu où nous la voyons aujourd’hui.
Le Chœur et la tour sont certainement de cette époque, mais le corps principal de l’édifice semble être d’une date postérieure.
Les fenêtres à ogive et à plein-cintre ont des clefs mal rajustées
Les cordons et leurs supports sont ornés de figures grimaçantes d’hommes et d’animaux formant l’entablement.
La pierre sans silex parait avoir été extraite de la carrière du pays, qui a été ouverte de nouveau en 1840 par l’ingénieur du Chemin de fer d’Orléans. Ses blocs, à fleur de terre et d’une grosseur énorme, sont de bonne qualité.
L’église actuelle est de forme rectangulaire, le petit rectangle du Choeur semble reposer sur celui de la nef qui s’élargit ; les murailles varient d’un mètre à un mètre 25 d’épaisseur.
Le corps de l’édifice repose sur des murailles ordinaires consolidées à l’extérieur par des piliers carrés, à l’intérieur du chœur par des saillies séparatives entre les fenêtres.
Dans la nef il y a rien.
Le Choeur est voûté en pierres. Quatre gros piliers carrés supportent les nervures en pierre de deux ogives qui se coupent à angles-droits curvilignes : ces piliers massifs et sans ornements divisent le choeur en deux parties.
La nef est voûtée en plafond et à plein-cintre au milieu, avec plates-bandes en plâtre sur les côtés, dans lesquelles disparaît une partie des entraits.
La grande porte d’entrée ouvrant sur la nef est à plein-cintre ainsi que la petite porte du Nord.
La petite porte du midi, en forme d’anse de panier, a des moulures supportées par une espèce de soubassement ; quoique plus ancienne que la muraille, sa pose y est postérieure.
La tour carrée repose sur les piliers de l’avant chœur et se termine par un toit aigu supporté par deux pignons.
Celui du levant a trois fenêtres : deux grandes ogivales et une petite à plein-cintre.
Au Midi et au Nord, ont voit deux grandes fenêtres bouchées et rois petites ogivales et plein-cintre
Cette tour renfermait autrefois deux cloches, une grosse et une petite. Il n’y en a plus qu’une depuis 1793
Confirmations
Noms de ceux et celles qui ont été confirmés par mon Réverendissime l’Evêque d’Orléans
le 03ème jour de juin 1669
CHARTIER Anne GENDROT Félix VERNI Jeanne
GASTINE Aignane MARTEAU Louis GERMAIN Jacquette
GASTINE Léonard PINET Guillaume LE SAGE Etienne
LENORMND Estienne DUCHON Jeanne PELTIER Pantaléon
BOULARD Pierre RIBAUT Fiacre DROUET Guillaume
VERGER Jean DESHAIE Barbe RABOURDIN Jeanne
DEBRE Françoise LAMARE Andrée VERNI Aignan
QUERONNIER Françoise POPO Nicolas BOULAY Charles
MARTEAU Pierre REGIEN Barthélémy DAVID Barbe
POURCHET Françoise DROUET Jeanne DUCHON Marie
BESNARD Marie PELTIER Lubin PERSON Magdelaine
MARTEAU Catherine LANDRE Maria LEFEUVRE Jacquette
GUIAU Marie LANDRE Pierre PERSON Anne
LENORMAND Jean GERMAIN Catherine DEBRE Françoise
BOUQUET Perrine FROU Fiacre FORIAN Jacquette
PELTIER Mathurine ? Jacquette CHAUVETON Marguerite
QUERONNIER Pierre CARRE Anne POPO Marie
QUERONNIER Marguerite BISSON Marguerite PELTIER Marin
HAILLIER ou HAILLERIE Nicolas DAUVILLIERS Jeanne DUCHON Jacqueline
GENDRO Marie BRICE Jacquette CASSEGRAIN Claude
BADIN Charles