ORGÈRES-EN-BEAUCE - Historique
ORGÈRES
(Orgeriae)
Territoire :
Cadastre : Plan 1836. Matrice du 15/11/1837 : 1506 hectares.
Par le décret du 17/07/1952 (J.O. du 20/07/195, n° 174, page 7322), la commune de Fontenay-sur-Conie perd le hameau de la Maladrerie qui est réuni à la commune d’Orgères-en-Beauce, dont la superficie passe à 1524 hectares.
Code Insee 28 2 21 287
Aujourd’hui, outre le bourg, la commune d’Orgères, comporte huit hameaux :
- Bellevue : Moulin.
- Frileuse (la) :
- Lugonerie (la) : appelée, anciennement, l’Equarissoir. Maison isolée et non habitée servant d’écorcherie.
- Maladrerie (la) : ancien village nommé la Maladrerie d’Orgères, dont une portion, avec la chapelle de St Marc, était de la paroisse de Fontenay-sur-Conie.
- Mongé : ferme.
- Moulin-de-Rouge (le) : moulin.
- Villerand.
- Villevé.
Ancienne baronnie qui appartenait aux vicomtes de Châteaudun. Un ancien chemin de César traverse son territoire au sud-est, en passant par les hameaux de « La Frileuse » et de « La Maladrerie ».
Intendance : Orléans. | Élection et Subdélégation : Châteaudun. | Grenier à sel : Janville. |
Coutume : Orléans. | Parlement : Paris. | Bailliage : Janville (Orléans). |
Gouvernement : Orléanais. | District (1790) : Janville. | Arrondissement (1982) : Châteaudun. |
Canton (1790) (An IX) : Orgères – (1982) : Orgères-en-Beauce. |
Démographie :
1250 : 52 feux.
1665 : 68 feux.
1668 : 175 communiants, d’après les Visites.
1720 : 59 feux.
1738 : 140 communiants, d’après le Pouillé.
1789 : 70 feux.
An 4 : 169 habitants au-dessus de 12 ans (liste nominative).
1806 : 302 habitants.
1921 : 692 habitants.
1982 : 1052 habitants.
Toponymie :
Variante : Orgères.
Par décret du 04/02/1914 (B.L., 1914, t.VI, 28/03/1914, n° 123, page 268), la commune prend le nom d’Orgères-en-Beauce.
Paroisse d'Orgères
Son église est mentionnée en 1152 sous le nom de « ecclesia Sancti Petri de Orgeriis ».
Diocèse : Chartres. |
Archidiaconé : Dunois. |
Doyenné : Beauce. |
Vocable : St Pierre. | Présentateur : l’abbé de la Madeleine de Châteaudun |
Prieurs curés
15 .. TRÉHART Barthélémy, vicaire.
1597 RÉMY.
1644 DELACROIX Michel.
1656 HAMON.
1672 BIGOT Guillaume, † 1675.
1674 PERCHE Étienne ; 1676 : curé de La Chapelle-du-Noyer.
1676 THIBAULT, vicaire.
1677 LUCEAU François ; 1688 : curé de St Jean de Châteaudun.
1688 LEROY.
1693 DECARBOU Jacques, † 1709.
1710 AUFFRAY, jusqu’à 1714 ; LEJEUNE ; BELFIS Antoine, desservent.
1716 SAGOT ; YOUF François, desservent.
1737 BROSSARD Jean, † 1751, subitement, à 56 ans.
1751 LEVASSEUR Henri, prémontré ; † 1759, à 60 ans.
1759 MAUCHAUFFÉ Jean Baptiste ; 1764 : prieur de Cernay.
1764 PEYRE Lambert A…, né à Sedan, prémontré ; venait du prieuré de St Étienne de Sury ; 1803 :Maintenu ; † 1811, à 82 ans.
1795 LAILLIER, minor, qui avait été vicaire de Septeuil. Il était le frère du curé de Grosrouvres.
1803 GUYOT Simon Joseph : nommé, mais non installé.
1811 SAUVAGE Joseph Joachim.
1817 BONIFACE Noël Raymond ; interdit en 1829.
1829 LUCQUET Louis Auguste, né à Nogent-le-Rotrou ; 1833 : curé de St Christophe.
1833 PASTEAU Sosthène Constant ; 1841 : curé de la Ferté-Villeneuil.
1841 MARCHAND J.B. ; révoqué le 1er avril 1846, puis interdit ensuite.
1846 LANCELIN Gilles Constant ; 1887 : démis, et décédé à l’hospice de Chartres à 76 ans, ayantfait un excellent emploi de sa fortune.
1887 DESJOUIS Lucine Hippolyte, bachelier en théologie.
NOTES A L’ATTENTION DE NOS LECTEURS
Certains registres communaux ont été photographiés par les responsables des archives départementales et mis récemment en ligne (période 1591-1670). Mais, il y a beaucoup d’actes isolés, et l’indexation est « anarchique ». Aussi, lors de la saisie, les rapprochements ont plutôt été faits avec les photographies des lacunes prises par notre adhérent Mr DOLIVET, photographies accessibles sur Internet (il suffit de lui demander le « lien »).
De nombreux actes sont endommagés et difficiles à lire. Et, très souvent, lorsque des femmes mariées (mères ou marraines) figurent dans les actes, elles ne sont citées que sous leur prénom et leur nom d’épouse.
Par ailleurs, un certain nombre de patronymes sont libellés de façon « fantaisiste ». Certains encore en usage aujourd’hui ont été « uniformisés ». Exemple : DELAUBERT (écrit DELAUBAR, DELAUBARD).
D’autres, écrits différemment selon les actes, semblent concerner les mêmes familles : tels ÉMERY et MÉRY.
Par contre, un patronyme a été laissé sous ses différentes formes, le nom exact n’ayant pu être déterminé : ALSIS – HALXIS – HALCIS – HALSIX – ALCYX.
Conservation des registres paroissiaux et d’état civil
(Etat de Janvier 1990) :
A.D. : 1673-1877 (lacunes : 1689, 1692-1695 , 1699, 1716-1731, 1817,1873.
A.C. (A.D. Es 349) :
. B : 1591-1790 (lacunes : 1668)
. M : 1601-1790 (lacunes : 1617-1621, 1654, 1657-1658, 1661-1668).
. S : 1591-1790 (lacunes : 1645-1649, 1652-1658, 1660-1668
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