LA PUISAYE - Historique

LA PUISAYE

(Pulcosa)

Code Insee 28310


Territoire

Intendance: Alençon Election :Verneuil subdélégation de La Ferté-Vidameen 1776
Le grenier à sel : Brezolles Coutume : Châteauneuf-en-Thymerais Bailliage: Châteauneuf-en-Thymerais
District (1790) : Châteauneuf-en-Thymerais Parlement : Paris  Gouvernement : Normandie

Arrondissement : Dreux.

 Canton : Senonches (1790) (an IX) (1982).    

 
cadastre : plan 1809 – matrice du 15/07/1823 : 2038 hectares.

Démographie :

1250 : 100 feux
1693 : 450 habitants
1738 : 400 communiants, d’après le Pouillé.
An II : 708 habitants.
An IV : 429 habitants au-dessus de 12 ans (liste nominative).
1826 : 755 habitants
1982 : 259 habitants.

Toponymie :

variantes : La Puysaye, La Puy Laye.
On trouve encore, dans les chartes qui concernent La Puisaye : Pulcosa Villa, Puitheosa, Puscia, Puiseia, Puisaia.

Un peu d'histoire

          Ancienne seigneurie dont le plan existe aux archives d’Eure & Loir. Le bourg de La Puisaye tire son nom de sa position même sur la « Meuvette » affluent de l’Avre.

          Puisot « Puisotum », est un vieux mot qui signifiait descente à la rivière, petit port.

          On y remarque les ruines d’un ancien château-fort qui a été détruit en 1795 ; il n’en reste plus que les caves.

          On conserve, au cabinet des estampes de la bibliothèque impériale, une vue de ce château.

          L’église St Jean de La Puisaye est mentionnée dès 1086 comme appartenant aux moines de l’abbaye de Saint-Père : « Ecclesiam in honore sancti Johannis, sitam in villa quae ab incolis Puteosa vocitatur ».

          Il existe, sous le chœur, un caveau qui servait à l’inhumation des seigneurs du château.

          Le prieuré de St Jean-Baptiste de La Puisaye « Prioratus de Puysaya » était à  la collation de l’abbé de Saint-Père.

          Outre le bourg, la commune compte, aujourd’hui, vingt-neuf hameaux.

  •     Aubinière (l’) : séparé du bourg par la rivière.
  •     Barberie (la)
  •     Bary
  •     Basse-Giboudière (la) : ferme.
  •     Bécaille (la) : ferme appelée vulgairement le Bœuf-Caille. Le nom de ce lieu paraît avoir été, à l’origine: La Bucaille « Buscalia ».
  •     Bélinière (la)
  •     Boulay (le)
  •     Bouquets (les) : maison isolée.
  •     Brosse (la)
  •     Caboret (le)
  •     Chêne-aux-Dames (le) : ferme ; fief seigneurial en 1620.
  •     Chienneterie (la) : ferme.
  •     Commune (la)
  •     Francherie (la)
  •     Fresnaye (la) : maison isolée. Un aveu de 1395 mentionne la « métairie de la Fresnaie ».
  •     Fresnerie (la)
  •     Gervaine : « Gervina » en 1231. Près de ce hameau, le ruisseau de Gervaine « Gervana révulus », affluent de l’Avre, prend sa source à l’étang de La Bénêtre.
  •     Glatigny
  •     Haute-Giboudière (la) : appelée Gibodère en 1180, et divisée aujourd’hui en Haute et Basse-Giboudière.
  •     Hésière (la) : ferme. Ancienne  seigneurie appelée La Hézière qui avait encore une maison seigneuriale en 1766.
  •     Mineray (le) : nommé Le Mineret en 1766 ; rappelle les carrières de minerai de fer qui y étaient autrefois exploitées.
  •     Motte (la) : doit son nom à un monticule artificiel que l’on présume avait été construit au cours des guerres entre la France et l’Angleterre, sous les premiers Valois. Cette idée est confirmée par la présence d’un monticule semblable, situé à une portée de canon du premier, et qui est mentionné dans les annales des guerres de Morvilliers. L’intérieur de cette redoute était voûté ; on voit encore le fossé, d’une largeur de 6 mètres et profond de 3 mètres, qui en défendait l’entrée.
  •     Moulin-Bary (le) : moulin à farine sur « la Meuvette ».
  •     Moulin-Rouge (le) : moulin à farine sur « la Meuvette ».
  •     Mulotière (la) : Muloteria (lieu où il y a des mulots).
  •     Pétroyère (la) : même hameau que Carrière « Petravia », du vieux nom Perroyer, (couper, tirer de la pierre).
  •     Pré-Brou (le)
  •     Tartres (les)
  •     Villeneuve (la)

Outre ces hameaux, il en existait 7 autres, aujourd’hui disparus, que nous avons souhaité citer ci-dessous :

  •     Bretons (les) : à 3504 mètres du bourg.
  •     Grand-Chemin (le) : situé au champtier de la Bélinerie, existait encore en 1836.
  •     Grasserie (la) : village assez important, disparu définitivement vers le milieu du XVIIIème siècle ; un vivier et un puits existent sur l’emplacement qu’il occupait et qui porte le nom de « Champtier de la Grasserie » ; fief seigneurial en 1636.
  •     Ferme de Haron (la) : restes d’une ancienne seigneurie qui s’élevait au bout de l’étang de ce nom et appartenait, en 1786, au duc de Penthièvre.
  •     Ménillet (le) : près duquel se trouvait un étang de quatre hectares qui a été asséché en 1806 et mis en culture.
  •     Petit-Pressoir (le) : situé au champtier du même nom ; a été détruit dans la première moitié du XVIIIème siècle.
  •     Souches (les) : maison isolée à 3850 mètres du bourg ; a été démolie au XXème siècle.

Paroisse de La Puisaye

Diocèse : Chartres Archidiaconé : Dreux
Doyenné : Brezolles Vocable : Saint Jean-Baptiste
Présentateur : l’abbé de Saint-Père  

                                                                        

Le prieuré de St Jean-Baptiste était à la collation de l’abbé de Saint-Père.

Prieurs, curés et vicaires

1325      GIRARD, moine de Saint-Père, prieur.
1668      LANGLOYS Denis, curé ; RAVELLE et LEROUX, vicaires.
1688      SUYREAU François
1694      GOMBERT Jean François ; 1727 : démissionnaire, † 1735.
1727      CHANDELIER : jusqu’en 1733 ; DUFOUR, dessert.
1733      de BEAUVAIS Joseph Esprit, docteur en théologie d’Avignon, † 1739 à 45 ans ; NIVET, cordelier, et MAYE, desservent.
1739      GRANDIN Paul, 1740 : curé de Jouy.
1740      AUVRAY (jusqu’en 1743).
1743      de BROSSARD Thomas, † 1743 à 32 ans.
1744      BRETEL Adrien, † 1756. PIE ou PYE, prêtre habitué en 1750 (sans doute parent du cardinal PIE dont les ancêtres étaient originaires des Ressuintes).
1756      LECERF de LA BOULLAYE Jean Nicaise, du diocèse de Lisieux ; prêta serment en 1791 et se retira à Verneuil.
1775      LEMAITRE Louis François (jusqu’en 1787). LERAT, DOUBLET, VIVIER (mort à Fontainebleau après la Révolution), furent vicaires.
1793      PÉPIN, intrus et officier civil ; 1802 : intrus à Senonches.
1795      BACON Louis, né à Soignolles, fut vicaire des Champeaux et curé de St Germain-de-Martigni ;1803 : maintenu, † 1804 à 57 ans.
1805      ALLÉES Augustin Gabriel, † 1844 à 80 ans.
1845      BOURLIER François, † 1848 à 30 ans.
1848      MARIE Auguste Victor, né à Béville ; 1857 : curé de Grandville.
1858      FOUCAULT Louis Victor, † 1866 à 31 ans (mort de la petite vérole, contaminé en donnant les derniers sacrements à un malade qui en était atteint).
1874      HUBERT Adrien Étienne Édouard.


Conservation des registres paroissiaux et d’état civil :

    A.D. 1696-an III, an IV-1872 (lacunes : 1728, 1732-1736).
    A.C. B.M.S 1688-1771.

 

 

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