PRUDEMANCHE - Historique

PRUDEMANCHE (Pardemanche)

Le nom primitif de cette commune fut Pordemanche  (portus : gorge de montagne, défilé – mancha :manche), nom qui pourrait lui venir de la oinfiguration e son territoire long et plus étroit au fur-et-à mesure qu’il s’avance vers le nord ; il est entrecoupé de vallées dont la principale est celle de la Meuvette qui sépare Prudemanche de Saint-Lubin-de-Cravant.

 

On conserve, aux archives départementales d’Eure-et-Loir, plusieurs plans de Prudemanche, des villages de Marigny et de Villeneuve, de la Bouverie, de la Métairie, et du Bois-Fautré.

 

Aux alentours de l’année 1990, des travaux, effectués dans une bruyère près de Prudemanche  afin d‘extraire des pierres, ont permis de découvrir plusieurs monnaies à l’effigie de l’empereur Vespasien.

 

En dehors du bourg, la commune de Prudemanche compte, aujourd’hui, 14 hameaux 

  • Béchet (le) : ancien fief seigneurial ; vieux manoir Du XVIème siècle.
  • Bois-Fautray : débris de pierres druidiques, restes d’une voie gallo-romaine et d’un camp romain sur l’emplacement duquel on a trouvé des monnaies de cette époque.
  • Bois-Renault (le) (Boscus Renoldi). 
  • Bouverie (la) (bovaria)  métairie, étable à bœufs : ancien fief seigneurial.
  • Cheronnerie (la) : lui appelé aussi la Morinière.
  • Loge (la) : ferme. C’était, autrefois, une seigneurie nommée les Loges « logiae », qui comprenait la Métairie hameau situé au nord-est.
  • Marigny (Marriniacum, Marrigne, Marigni), ancienne seigneurie mentionnée en 1189. On trouve, dans un titre de 1535, « la seigneurie de la Perruche, paroisse de Marigny ».
  • Métairie (la).
  • Molemont : maison isolée.

Alias Molémont et Moslemont : était, en 15526, une seigneurie qui comprenait celle de Prudemanche et appartenait à Guillaume de MÉLICOURT (Guillelmus de Melicurtis).

  • Morinière (la) : Lieu appelé, en 1784 : les Marnières, et, aujourd’hui : la Cheronnerie.
  • Perruche (la) : Compris dans Marigny, vieux manoir féodal qui porte, sur l’une de ses poutres,  le millésime de 1430.

Suivant la tradition, ce domaine viendrait des Templiers ; il aurait été donné à l’un des membres de la famille de FAYEL, (dont le dernier des descendants l’habitait encore en 1994), en indemnité des biens perdus pendant l’occupation anglaise sous Charles VI et Charles VII.

  • Presleux : Près-leux (leu, permis) désigne une pâture commune. Fief seigneurial (1755).
  • Vallées (les)
  • Villeneuve (Villa nova) : ferme bâtie sur des terrains nouvellement défrichés

Code Insee : 28 3 05 308.

Intendance : Alençon et Paris (paroisse divisée en 2 collectes).

Élection : Verneuil et Dreux.

Subdélégation : Senonches et Brezolles (en 1776), Deux.

Grenier à sel : Brezolles.

Coutume : Châteauneuf-en-Thymerais

Parlement : Paris

Bailliage : Châteauneuf-en-Thymerais

Gouvernement : Normandie

District (1790) : Dreux

Canton (1790) : Saint-Lubin-des-Joncherets

Canton (an IX - 1982) : Brezolles

Arrondissement (1982) : Dreux

 

Démographie ancienne (feux) :

  • 1250 :  120
  • 1709 :  110
  • 1720 :    89

Démographie contemporaine (habitants) :

  • An 4 :  301 habitants au-dessus de 12 ans (liste nominative
  • 1790 : 462
  • 1806 : 506
  • 1831 : 447
  • 1872 : 282
  • 1906 : 233
  • 1982 :   112
  • 2017 :   259

 

Toponymie :

  • Variantes : Prodomanche, Prodemanche.

 

Territoire :

  • Cadastre : Plan 1837 ; matrice du 16.08.1838 (1519 hectares).
     

Conservation des registres paroissiaux et d’état civil : (Situation en 1990, à vérifier, certains registres communaux semblant, depuis cette date, avoir été déposés aux A.D.28).

  • A.D. : 1674-1872 (lacunes 1676, 1681-1690, 1716-1727, 1729-1736).
  • A.C. :     B. 1564-an II (lacunes 1636-1641).
  •               M 1564-an II (lacunes 1593-1596, 1601-1610, 1636-1641).
  •         S.  1564-an II (lacunes 1605-1610, 1636-1641).

 

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« L’an 1758 fut un an de grande cherté et famine que l’homme mangeoit avec les porcs et paissoit avec les bestes. J’en  ay veu qui mangeoient les hannetons et les charongnes des bestes mortes ».

 

Relevé dans Archives civiles, série E

 

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Description : https://www.sauvegardeartfrancais.fr/wp/wp-content/uploads/prudemanche003.jpg

L’an 1712, le 25ème d’avril, la petite cloche du clocher a été bénie et nommée Françoise Marie Catherine. Le parrain : Mathias de Fayel, écuyer, Seigneur de la Perruche, Loge, et le Béchet ; les marraines : Dames Françoise de Maillard épouse dudit Seigneur de Fayel, et Marie Catherine de Godefroy veuve de messire Claude de Seuroix, écuyer, Seigneur e la Bouverie.

 

PAROISSE DE PRUDEMANCHE

 

Diocèse : Chartres 

Archidiaconé : Dreux 

Doyenné : Brezolles 

Vocable : Saint-Lubin

Présentateur : Abbé de Coulombs

1738 : 260 communiants, d’après le Pouillé.

La paroisse doit être fort ancienne et pourrait remonter à Saint-Lubin sous le vocable duquel elle est placée.

On présume que l’église primitive a été ruinée par les anglais (1450) comme l’a été celle de Saint-Lubin-des-Joncherets,  et que la seconde a été détruite par les protestants de 1562 à 1590. Celle qui existe encore aujourd’hui serait la troisième et aurait été bâtie après 1600. Cependant, la nef paraît dater au moins du XIème siècle, et le chœur du XIIIème.

Son clocher, élancé, n’abrite plus qu’une seule cloche datée de 1645 et portant les armes de la famille de FAYEL, seigneurs de la Perruche.


 

CURÉS

 

1401    BIDAUT Jean.

1413    ERNOUST Jacques.

1554    HELLANT.

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