FONTAINE-SIMON - Historique

FONTAINE SIMON

 (Fons Symonis)

Code Insee : 28 4 17 156 A

Le nom de cette commune  « de Fonte Comitis » : la fontaine du commandeur qui s’appelait Simon, révèle la noblesse de son origine. C’était une châtellenie au XIIIème siècle.

Intendance : Alençon. Élection : Mortagne. Subdélégation : Nogent-le-Rotrou. 
Grenier à sel : Brezolles. Coutume : Grand Perche. Parlement : Paris.
Bailliage : Bellême. Gouvernement : Maine. District (1790) : Châteauneuf-en-Thymerais.
Canton  (1790) (an IX) : La Loupe. Canton (1982) : La Loupe Arrondissement : (1926 à 1943) : Chartres - (1982) : Nogent-le-Rotrou.

 

Démographie

Démographie ancienne (feux) :

  • 1250 : 108
  • 1709 : 163
  • 1766 : 150

Communiants, 1738 :

  • 400, d’après le « Pouillé ».
  • 330, d’après le Cartulaire.

Démographie contemporaine (habitants) :

  • An II : 635
  • 1836 : 817
  • 1946 : 649
  • 1982 : 678
  • 2014 : 901

Toponymie : variantes : Fontaine-Symon, Fontenne-Simon, Fontaine-Simon-La Ferrière, pendant quelques années, après la réunion de La Ferrière-au-Val-Germond en 1835.

Territoire : cadastre : plan 1832 ; matrice du 19/08/1833 (1271 hectares).

Historique

Autrefois, les bourgs de Fontaine-Simon et de La Ferrière-au-Val-Germond étaient deux paroisses distinctes.

Aujourd’hui, après la réunion des deux paroisses, cette commune, qui s’est appelée un temps Fontaine-Simon-La Ferrière  est connue sous le nom de Fontaine-Simon, et, outre le bourg, comporte trente hameaux :       

  • Basse-Charmoie (la) : ancienne seigneurie mentionnée en 1555.
  • Beccanne (la).
  • Bertinières (les) : lieu appelé la Bertignière, en 1784.
  • Billette (la) : maison isolée.
  • Bintière (la).
  • Brosse (la) : Brossa (mauvais bois)
  • Cruchonière (la) : ferme dont le nom initial était la Cressonière, fief seigneurial.
  • Être (l’) : ferme appelée, en 1784 : l’Être-aux-Aubines.
  • Farinière (la) : au Moyen-Age, on appelait farinière « farinosium », le coffre où tombe la farine moulue. Ici, cela indique l’existence d’un ancien moulin.
  • Ferrière-au-Val-Germond (la) : ancienne commune réunie à celle de Fontaine-Simon par ordonnance royale du 22/12/1835. On trouve, dans un acte du 07/12/1455 : « la chastellenie de la Ferrière-du-Val-Gervron ».

La terre, vicomté et châtellenie de la Ferrière, dépendait de l’élection de Verneuil et de la généralité d’Alençon ; son nom : « Ferrariae, Ferrerie, Ferreia » lui vient des forges qui y existaient autrefois, et dont on retrouve les débris au bord d’un étang desséché.

Du manoir seigneurial de la Ferrière et de sa haute forteresse, il ne reste plus que des ruines qui s’étendent jusqu’aux limites du Bois-Brûlé.

A l’est de la commune, s’élevait aussi le fort, assis sur une grosse butte de terre protégée par une double enceinte de fossés que l’on voit encore dans les bois, entre Manou et la Ferrière, appelés les Bois-de-la-Butte-du-Fort.

L’église de St Gilles de La Ferrière « capella sancti egidii de Ferreia » (1626) a été démolie.

La reine Blanche, qui habitait Manou, venait une fois l’an à la Ferrière ; elle passait par l’ancienne voie romaine dite chemin de César qui traverse cette commune. On y remarque plusieurs maisons ornées de sculptures, dont l’existence pourrait remonter aux premiers temps de la féodalité.

  • Fossés (les) : doit son nom aux anciens fossés évoqués ci-dessus.
  • Haute-Brosse (la) : moulin à farine sur l’Eure.
  • Haute-Charmoie (la).
  • Hutortière (la).
  • Hymonière (la).
  • .
  • Longuets (les) : ferme. Longuet : vieux mot signifiant : loin, éloigné « Longisecus ».
  • Maison-Arse (la) : Ars, arse : vieux mot signifiant brûlée
  • Maisons-Rouges (les).
  •  : ferme et maison.
  •  : ferme, dont le nom s’écrivait autrefois Mony.
  • Meslerie (la) : maisons isolées. Lieu planté de mesliers (néfliers) meslericus.
  • Moisière (la) : du mot normand mois, métairie louée à moisson (sorte de bail à ferme).
  •  : ferme. Était divisée en Grand et Petit Orême. La métairie d’Orême est citée dans un aveu du 15/02/1393.
  • Partière (la) : les terres de la Partière sont mentionnées en 1460.
  • Patys (les) : ancien domaine seigneurial : château.
  • Pertuis (le) : appelé anciennement le Pertuis-Foucher.
  • Roussilière (la) : ferme nommée autrefois la Rousselière.
  • Tonnardière (la) : on trouve le lieu de la Toinardière en 1784.
  • Villonnière (la).

 

Paroisse de Fontaine-Simon

Diocèse : Chartres. Archidiaconé : Grand archidiaconé. Doyenné : Perche.
Vocable : Notre-Dame. Présentateur : Évêque de Chartres. (D’après Merlet : abbé de Saint-Lomer de Blois).  

 

Curés

1385      DE FONTENELLE Jean.
1591      AUBERT, né à Moutiers ; 1644 résigne à MAUGAURAN, son vicaire.
1644      COLLAS Louis, né à Verrières ; 1661 : permute avec le suivant.
1661      DARREAU Nicolas, né à Bretoncelles, décédé en 1694.
1694      BOUGRAIN Claude, né à Rémalard (Orne), ancien curé de Moutiers-au-Perche et de Tripleville-en-Dunois ; décédé en 1721 à 71 ans.
1721      HUE Pierre ; 1741 : curé de Meaucé par permutation.
1741      DE CROTOGINO Joseph, de Chiavene, pays des Grisons.
1756      BRUNET Pierre Jean, de Nogent-le-Rotrou ; décédé en 1788. BASCLE, desservant.
1788      OUIN Pierre François, assermenté en 1791 et officier public jusqu’au mois de mars 1794 ; mort rétracté avant 1801. Il était acquéreur du presbytère et de ses dépendances.
1803      LEVASSORT Charles Antoine, né à Chartres, ordonné par BONNET ; rétracté ; décédé en 1819, à Paris où il s’était retiré.
1820     PLATRIER Étienne Laurent ; 1826 : curé de Terminiers.
1826      RAYER René Pierre Noël, né à La Framboisière ; décédé en 1870, âgé de 73 ans.
1871      BIGOT Euphémie Zéphir ; 1887 : curé de la Ferté-Vidame.
1887      PERTHUY Augustin Pierre.

Conservation des registres paroissiaux et d’état civil :

NB : Les lacunes peuvent être consultées dans l'espace adhérent

  • .: 1692-an II, an IX-1878 (lacunes : 1717, 1724-1736, 1765, an II-an VIII).
  • .: B.M.S. 1628-1792 (lacunes : 1647-1653, 1669-1674, 1689-1692, 1694).

 

 

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