LA FERTÉ-VIDAME - Historique

LA FERTÉ-VIDAME (Feritas Ernaldi)

En principe, cette commune ne porta que le nom de Ferté : Firmilas Castrum, Ferteia (985), Firmitas (1070), feritas  (1101); noms qui indiquent une origine gallo-romaine.

Firmitas : fermeté, lieu où l’on se fortifie – d’où s’est formé le nom de fericia : ferté, forteresse.

Le castrum indiquait généralement une vieille place forte romaine ; le firmitas : une villa ou métairie changée en forteresse : les deux noms réunis de Firmitas-Castrum permettent de supposer que les rois francs possédaient, en cet endroit, un villa qu’ils firent fortifier au Xème 

siècle.

Ernault « Hernaudus de Firmilate », fils de Guillaume de Ferrières, vidame de Chartres (1128), lui donna le nom de la Ferté-Ernauld ou Arnault « Feritas Ernaldi » qu’elle portait encore en 1585.

Nous trouvons cependant, en 1412, la Ferté-au-Vidame, d‘où est venu le nom de la Ferté-Vidame, qu’elle a conservé.

Elle a aussi été appelée la Ferté-les-Bois de1792 à 1805.

Le château du Moyen-Age, qui avait traversé huit siècles, fut détruit en 1767 et remplacé par celui dont nous voyons aujourd’hui les ruines qui datent de 1798.

Le château actuel, appelé le petit château, servait de communs au manoir primitif. Louis-Philippe l’avait fait agrandir et approprier à ses besoins lorsqu’il venait à la Ferté.

En 1852, ce domaine fit retour à l’État qui en administra les revenus.

Aujourd’hui il est propriété du conseil général d‘Eure-et-Loir.

 

Marie Gabriel de Durfort de Lorge, épouse du duc de Saint-Simon, fonda, en 1720, l’hospice de la Ferté destiné aux pauvres de la commune et de ceux de Lamblore.

 

Avec Réveillon, mais sans tenir compte de Lamblore, aujourd’hui rattachée à la Ferté-Vidame, les différents hameaux de cette commune étaient :

Bel-Air : maison de garde.

Bourgneuf (le). 

Bruyères-de-la-Ferté (les).

Champ-Brûlé (le) : maison isolée.

Chêne-Dauvilliers (le).

Cheuils (les) : maison isolée ;

Coudray (le).

Étang-Neuf (l’) : dépend, pour partie, de Marchainville (Orne).

Faisanderie-du-Mont-Parnasse (la) : maison de garde.

Faisanderie-du-Parc (la) : maison de garde.

Fleurière (la) : maison de garde.

Mousseuse : maison de garde.

Pavillons (les) : maison de garde.

Sauveloup : Salvalou (XIIème siècle).

Satinière (la) : maison isolée ;

 

RÉVEILLON

 

Ancienne commune réunie à celle de la Ferté-Vidame par une ordonnance royale du 16 avril 1844. Le nom primitif de cette ancienne seigneurie fut RIVELLON « Rivellonium » (an 1113).

Une charte de 1122 l’appelle Revellonium et fait connaître qu’elle était très ancienne ainsi que son église : « dominium terre ab antiquo vaste, que REVELLONIUM dicitur…Evat autem in cadem terra quedam ab antiquo ECCLESIA »/

Le prieuré de Réveillon, autrefois conventuel, était à la collation de l’abbé de Saint-Père « Prioratus, Sancti Petri de Revellione ».

Hameaux de Réveillon :

Bois Coudray (le).

Bourgetterie (la) : ferme.

Bruyères-de-Réveillon

Buternay : doit son nom au ruisseau de Buternay, appelé, dans le pays, rivière de Réveillon, et qui y prend sa source. Il est formé par les eaux de la Fontaine-Chanteloup, de l’Étang-Neuf, et des étangs de Godard et de la Milasse ; c’est entre ces deux derniers que passent les limites des départements de l’Orne et de l’Eure-et-Loir.

Chanvalonerie (la) : ferme.

Écluse (l’)

Fortinière (la) : doit son nom à Roger Fortin, seigneur de réveillon, qui vivait en 1122. Ancien fief appelé la Motte-de-la-Fortinière en 1462.

Aux A.D.28, il est conservé  un plan du fief de la Fortinière (1780), et un titre de 1443  concernant la « sergenterie fieffée de la Fortinière ».

Hallier (le) : ferme. Aliarium (lieu planté d’Aliziers). On écrivait, autrefois, le Hayer (heyare : fermer de hayes).

Hameau (le) : ferme. 

Haut-Coudray (le).

Mésangère (la).

Moulin-de-Réveillon (le) : moulin à farine.

Pichonnière (la) : maison isolée ;

Pillarderie (la) : maison isolée ;

Poulitière (la) : la ferme de la Poutellière est mentionnée en 1630.



 

Code Insee : 28 3 14 149A

Intendance : Alençon.

Élection : Verneuil.

Subdélégation : La Ferté-Vidame (en 1776)

Grenier à sel : Verneuil.

Coutume : Châteauneuf-en-Thymerais.

Parlement : Paris.

Bailliage : Châteauneuf-en-Thymerais.

Gouvernement : Normandie.

District (1790) : Châteauneuf-en-Thymerais.

Canton (1790)(1982) : La Ferté-Vidame.

Canton (An IX) : La Ferté-Vidame. 

Arrondissement (1982) : Chartres

 

Démographie ancienne (feux) :

  • 1250 :   48

  • 1709 : 164

  • 1713 :  137

  • 1790 :  231

Démographie contemporaine (habitants) : 

  • 1790 :  843

  • An 4  :  547 habitants au-dessus de 12 ans (liste nominative)

  • An 8 :  858

  • 1820 :  808

  • 1831 :  772

  • 1926 :  831

  • 1982 :  784

  • 2016 :  292

Toponymie : 

  • Variantes : La Ferté-Regnault, la Ferté-Vidame, la Ferté-les-Bois (Révolution).

Territoire :

  • Cadastre : Plan 1811. Matrice du15/07/1823 (3372 hectares).

Administration :

Par l’ordonnance royale du 16/04/1844, les deux communes de la Ferté-Vidame et de Réveillon ont été réunies en une seule dont le chef-lieu a été fixé à la Ferté-Vidame.

 

Conservation des registres paroissiaux et d’état civil  (Situation de Janvier 1990 qu’il y a lieu de vérifier à partir des registres mis « en ligne » par les A.D.) :

  • A.D.: 1669-1872 (lacunes 1675-1696, 1709, 1717-1727, 1730--173).

  • A.C

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