MAINTENON - Historique
MAINTENON
(Mesteneo)
La commune de Maintenon, située dans la vallée de l’Eure, est entourée de trois coteaux : (Le Parc, Sauny et le haut de la Ferté), de rivières naturelles (l’Eure, la Voise, la Marolle, et le Guéreau) et traversée par le canal Louis XIV.
On y trouve le château ayant appartenu à la Marquise de Maintenon, et les ruines majestueuses de l’aqueduc destiné à détourner les eaux de l’Eure jusqu’à Versailles, ouvrage grandiose voulu par Louis XIV, et dirigé par Vauban. Un des faubourgs de Maintenon appelé la Ferté (Feritas, 1535), indique un lieu jadis fortifié.
Un peu d'histoire
Le domaine de Maintenon
Jean COTTEREAU , trésorier des finances sous Charles VIII, Louis XII et François 1er, devint propriétaire de la terre de Maintenon en 1509, en sa qualité de créancier des anciens seigneurs. Retiré de la Cour, il se consacra à l’embellissement du château. C’est à lui que nous devons l’aile Renaissance destinée à abriter les écuries et les remises, le décor de la porte d’entrée à ses armes (lézards et croissants), et l’église Saint-Nicolas qu’il fit rebâtir en 1521.
Par le jeu des alliances, la seigneurie de Maintenon, érigée en baronnie en 1594, puis en marquisat en 1641, passa aux mains de la famille d’ANGENNES originaire de Rambouillet ; puis Françoise d’ANGENNES et son époux le marquis de VILLERAY cédèrent Maintenon le 27 décembre 1674, pour la somme de 250 000 livres, à Françoise d’AUBIGNÉ, veuve du poète SCARRON, future Marquise de Maintenon, qui épousa secrètement le Roi Louis XIV en 1683 (après la mort de la Reine Marie Thérèse). Cette dernière transforma la demeure en supprimant le mur en mâchicoulis pour bâtir l’aile de ses appartements. Elle déplaça les écuries et les remises sous une galerie destinée à relier le château à l’église Saint Nicolas où l’aménagement d’une tribune permettait au Roi d’assister aux offices. Cette galerie fut restaurée et surélevée en 1830 par Paul de NOAILLES qui y plaça les portraits de ses ancêtres visibles de nos jours.
Le château servit parfois de refuge à Françoise Athénaïs de ROCHECHOUART marquise de MONTESPAN, favorite (pendant de longues années) de Louis XIV, dont elle eut huit enfants ; deux d’entre eux sont d’ailleurs nés à Maintenon : Mademoiselle de Blois, le 4 mai 1677, et le comte de Toulouse, le 6 juin 1678.
En 1688, le Roi érigea la terre de Maintenon en marquisat-paierie, relevant directement de la Couronne. Depuis quelques années déjà, la Cour se transportait à Maintenon, en particulier pour suivre la construction de l’aqueduc destiné à amener les eaux canalisées de l’Eure jusqu’à Versailles.
C’est à cette époque que LE NOTRE dessina le parc et les parterres, fit creuser le grand canal qui passe sous l’aqueduc, et planta des arbres sur les rives des deux allées qui longent le canal : l’allée de gauche porte son nom, et l’autre est nommée « Allée RACINE » en souvenir du poète qui travailla, à Maintenon, aux tragédies « Esther » et « Athalie » destinées à être jouées par les demoiselles de Saint Cyr.
En 1698, madame de Maintenon transmit son domaine à sa nièce Françoise Amable d’AUBIGNÉ, à l’occasion de son mariage avec Adrien de NOAILLES, duc d’AYEN. Depuis cette date, le domaine est resté la propriété de la Maison de NOAILLES, dont les actuels représentants président aux destinées du château par l’intermédiaire de la fondation Mansart.
La destination royale de Maintenon ne s’arrêta pas à Louis XIV. En 1830, Charles X, chassé de Paris par la Révolution de juillet, y passa sa dernière nuit avant de s’embarquer pour l’exil. C’est au château qu’il renonça définitivement à la couronne de France, mettant fin au règne du dernier « Roi de France », son successeur : Louis Philippe, devenant « Roi des Français ».
L'aqueduc de Vauban dit Canal Louis XIV
Louis XIV cherchait de l’eau pour alimenter les fontaines du château de Versailles, car les ressources étaient insuffisantes pour les 1200 fontaines du parc.
Le Roi Soleil ne pouvait concevoir de fêtes sans la féérie des eaux ; sans elles, elles perdaient, à ses yeux, toute magnificence.
Il chargea Louvois de trouver le moyen d’amener l’eau à Versailles. Après des études de nivellement effectuées par LA HIRE, celui-ci trouva qu’à partir de Pontgouin , près de Courville, l’Eure était plus haute de 81 pieds (26 mètres) par rapport à la fontaine de Thétis à Versailles.
Le Roi fit alors appel à VAUBAN qui conçut le projet de détourner les eaux de l’Eure par un canal, sur plus de 80 kilomètres à vol d’oiseau de Versailles.
Le parcours de l’eau jusqu’à Maintenon fut l’objet d’énormes travaux de terrassement pour créer des écluses (dont celles de Boisard sur la commune de Pontgouin), ponts, siphons, entonnoirs. Le chantier le plus remarquable fut l’aqueduc, qui, sur le territoire de la commune de Maintenon, devait relier les deux collines, tout en surplombant l’Eure et la Voise. Ce grand aqueduc devait être construit, en maçonnerie, sur une longueur de 4600 mètres, avec trois rangs d’arcades, et, au plus profond de la vallée, une hauteur de 72 mètres. Mais, ce premier projet ayant été jugé démesuré tant par son coût que par les délais d’exécution, il fut ramené à des dimensions plus modestes : seul, le premier rang, composé de 47 arcades sur 975 mètres de long fut construit. Chaque arcade a 13 mètres d’ouverture, 14 mètres 60 de profondeur, 25 mètres d’élévation sous la voûte au fond du vallon ; l’élévation totale est de 30 mètres.
Cet ouvrage, s’il avait été achevé, aurait été une des plus étonnantes constructions humaines. En comparaison : le Pont du Gard, réalisé par les romains, avec trois arches de surélévation, atteint 49 mètres de hauteur, sur 275 mètres de long.
Le chantier nécessita des moyens considérables. Il fallait transporter du bois, du charbon, des pierres provenant de la carrière ouverte à « Cady » sur la commune d’Epernon, de la chaux tirée du calcaire brut des carrières de Pontgouin et de « Germonval » sur la commune de Gallardon. On fit venir du charbon d’Angleterre. 16000 brouettes, 400 tombereaux, et 12000 pioches furent commandées.
Les exhalations de tant de terre occasionnèrent des maladies : les fièvres et le scorbut firent de nombreuses victimes au rang des ouvriers, dont beaucoup étaient des soldats.
Au cours de l’été 1686, les difficultés commencèrent : la main d’œuvre agricole locale retourna aux moissons. En 1687, les travaux reprirent à bonne cadence, mais, au cours de l’hiver 1687-1688, les travaux ralentirent, des troupes ayant quitté le chantier pour combattre à l’Est. En 1689, malgré la guerre de la ligue d’Augsbourg, les voutes de l’aqueduc furent achevées.
Mais, la précédente guerre à peine achevée, survint celle de la succession d’Espagne, et l’entreprise fut alors définitivement abandonnée. Cet ouvrage, qui coûta fort cher tant en moyens financiers qu’en vies humaines, ne servit à rien, et les eaux de l’Eure n’arrivèrent jamais à Versailles. Aujourd’hui, cette ruine imposante rappelle le souvenir du Roi Louis XIV.
Territoire :
Cadastre : Plan 1831 ; matrice du 01/12/1832 (1133hectares).
Code Insee : 28 1 18 227
Outre le bourg, la commune de Maintenon comprend aujourd’hui 15 hameaux :
- Bellevue.
- Champtier-du-Veau (le) : maison isolée appelée aussi la Vallée-du-Veau.
- Ferme du Parc (la) : ferme.
- Folie (la) : ferme et moulin. Ancien manoir féodal encore flanqué de ses tourelles gothiques couronnées de toits pointus. Ce domaine, que d’anciens titres appellent Locutus Stullitiae, lieu de la folie, de la sottise, ne devrait-il pas sa dénomination au ridicule que les premiers prêtres chrétiens cherchaient à jeter sur le culte idolâtre qu’ils ont eu tant de peine à éteindre ?
La plaine de la Folie est renommée par ses monuments druidiques souvent visités par les archéologues : on y a fait, à plusieurs reprises, des découvertes importantes pour la numismatique. Au temps des Druides, cette plaine était le sanctuaire mystérieux où se consommaient les sacrifices humains ; c’était un ténébreux bocage (Lucus), ombragé de chênes antiques où l’on n’arrivait que par des sentiers tortueux et des conduits souterrains dont on voit encore aujourd’hui l’entrée qui sert de cave à la ferme de la Folie. Ce conduit, interrompu par des éboulements, allait rejoindre le Bois-de-Lèves, près de Chartres ; de là, il continuait en traversant la grande route, à deux lieues de Chartres, à l’endroit où il y avait une auberge appelée la Cave ; on y a retrouvé le prolongement du souterrain.
Il existe, au cabinet d’estampes de la bibliothèque impériale, quatre dessins des monuments druidiques cités : la Pierre-droite (menhir), le Berceau (dolmen), le Grand dolmen, la Pierre-du-Mesnil (dolmen). On y trouve aussi plusieurs anciens plans (gravures et dessins) du château de Maintenon.
L’un de ces monuments a sans doute donné son nom à Malleville « Malli Villa » (avant l’an 1061), ferme près de Bois-Richeux, hameau de Pierres – Le Pouillé de 1738 mentionne la chapelle des Trois-Maries, à la terre de la Folie, près Maintenon.
- Gare de Maintenon (la) : gare du chemin de fer de l’Ouest.
- Grand ‘Cours (les).
- Guaize-aux-Serpes (la).
- Guignonville.
- Maingournois : un aveu de 1497 mentionne le villaige de Maingournest.
- Moulin-Neuf (le) : moulin à farine.
- Parc (le) : Ancienne seigneurie (1497). En 1537, Robert de Cocherel, seigneur du Parc, y fit bâtir une chapelle sous le nom de St Joseph du Parc « capella du Parc, dicta capella de Mesle-none, inter perrochiales ecclesias numeratur » (1626). Elle existait encore en 1738.
- Prés (les) : à l’origine, maisons isolées, mais de nouvelles constructions y ont été implantées.
- Saint-Mamert : hameau s’étendant sur les paroisses de Hanches et Houx, qui, outre quelques maisons et une chapelle, abritait une auberge qui fut rasée lors des bombardements de 1944. La chapelle (aujourd’hui propriété privée) était l’objet d’un pèlerinage qui attirait, chaque année, le lundi de Pâques, de nombreux habitants des environs. Après la guerre, le pèlerinage disparut, mais la fête foraine, installée à proximité de la chapelle continuait à attirer les badauds, venant en bandes, à pied, depuis Maintenon. Cette manifestation a disparu aux alentours de l’année 1970.
- Tuilerie-Fortier (la) : bâtiments destinés seulement à l’exploitation, les propriétaires et leurs ouvriers habitant Maintenon.
- Tuilerie-Malheux : bâtiments également destinés seulement à l’exploitation, les propriétaires et leurs ouvriers habitant Maintenon.
Intendance d’Orléans. | Election et subdélégation : Chartres. | Grenier à sel : Chartres. |
Coutume : Chartres. | Parlement : Paris. | Bailliage : Chartres. |
Gouvernement : Orléanais. | District (1790) : Chartres. | Arrondissement : Chartres. |
Canton (1790) (an IX)(1982) : Maintenon – 2015 : Épernon. |
Démographie :
1250 : 236 feux (pour les deux paroisses).
1616 : 266 feux (pour les deux paroisses).
1709 : 235 feux (pour les deux paroisses).
1738 : 600 communiants pour la seule paroisse « St Pierre » (d’après le Pouillé)
1790 : 1500 habitants.
An IV : 410 habitants au-dessus de 12 ans (liste nominative)
1846 : 2061 habitants.
1931 : 2134 habitants.
1982 : 3388 habitants.
Les paroisses de Maintenon
Il y avait autrefois deux paroisses à Maintenon :
« St Nicolas » paroisse desservant le château et les maisons en dépendant. L’église « St Nicolas » attenante au château, désaffectée, se dresse toujours sur la place principale de Maintenon.
« St Pierre », paroisse concernée par les relevés de la présente table, paroisse actuelle de la commune.
En outre, il y avait un prieuré, fondé en 1220 sous le nom de Prieuré de Notre-Dame de Maintenon.
Paroisse Saint Pierre |
Diocèse : Chartres. | Archidiaconé : Grand archidiaconé |
Doyenné : Epernon. | Présentateur : le grand archidiacre. |
On cite l’église Saint-Pierre de Maintenon au début du XIIème siècle, mais rien ne parait avoir été conservé de cette époque. En effet, le Comte de Montgomery, un huguenot, passa par Maintenon en 1567, et ruina l’église.
En 1692, Madame de Maintenon fit rebâtir l’église Saint-Pierre qui était en ruine et devenue trop exiguë pour une population passée de 700 à 1100 habitants avec l’arrivée de la main-d’œuvre nécessaire à la construction de l’aqueduc. Toutefois, rien ne permet d’affirmer que la nouvelle église ait été édifiée sur le terrain de l’ancienne.
La première pierre de la nouvelle église Saint-Pierre fut posée le 4 juin 1692 par le vicaire général. La bénédiction eut lieu le 17 juillet 1694. C’est l’évêque GODET des MARAIS, qui, par la suite, consacra l’édifice.
En 1736, la grosse cloche « Henriette » fut bénie par Mr Jean François DEREYROLES, curé, en présence de « très Haut et très Puissant Seigneur, Monseigneur Jean Paul François de NOAILLES, compte d’AYEN » et par « très Haute et très Puissante Dame, Madame Henriette Louise DAGUESSEAU de FRESNE, comtesse d’AYEN ».
De 1805 à 1813, le duc Jean-Paul de NOAILLES et son épouse remeublèrent et décorèrent l’église Saint-Pierre (boiseries, crédences, bancs d’œuvre furent refaits). L’embellissement de l’église se poursuivit jusqu’en 1899.
L’architecture de l’église n’a rien de remarquable. Elle est cependant répertoriée comme l’une des rares églises baroques du département.
Le chœur est flanqué, d’un côté d’une sacristie, et, de l’autre, d’une pièce appelée « le caveau », ceci du fait que, jusque dans les années 1990, elle renfermait les corps de certains membres de la famille de NOAILLES qui y avaient été inhumés dans des cases superposées qui sont toujours visibles, mais désaffectées.
L’orgue, installé, en tribune, n’est plus utilisé. Il avait été en partie démonté en vue d’’une réfection qui s’est avérée trop onéreuse, et certains tuyaux ont été volés.
Lors de la guerre de 1939-1945, presque tous les anciens vitraux furent détruits et remplacés par des vitraux modernes, œuvre d’un maître-verrier enfant du pays : Victor Cot-Dezan
Curés
1209 SIMON.
1210 ANSCHITILLUS.
1416 LE CHARPENTIER Jacques.
1477 DEVOIR Philippe.
1493 BLANDIN Guillaume.
1554 TIREL Claude, afferme le revenu de la cure à HUTTERON Dixmes.
1580 CHERSAULX, † 1641.
1641 GAULTIER Michel, né à Brou, licencié en l’un et l’autre droit, conseiller du Roi, aumônier de laReine, chanoine de la collégiale, mort en 1673 à 60 ans. Il demanda, par testament, à être enterré dans le cimetière, auprès de la Croix.
1673 de LA FONTAINE du BOURGNEUF Gilles, bachelier ès lois, † 1684 à 37 ans.
1684 CONSTANTIN.
1688 de CUJIS Barthélémy, † 1694.
1695 RÉVEREND Pierre, † 1726 à 79 ans.
1726 GALLEY Thomas, † 1735.
1735 TYRODE, religieux, dessert.
1735 MARTIN Simon, prieur des Jacobins de Chartres, dessert.
1736 PERAIN. Son temporel fut saisi parce qu’il avait refusé d’inhumer un nommé JEULAIN.
1753 de REYROLLES Jean François.
1765 CLAVIER Alexandre, chanoine de la collégiale ; ne signe plus aucun acte après 1780 ; prêta serment, † 1791 à 79 ans.
1792 MAUDUIT, curé constitutionnel, exerce jusqu’à la fin de 1792. Il était à Maintenon en 1802,sans rétractation.
1800 VILLETTE Henry Joseph ; 1803 : curé de de Pierres.
1803 SORET Innocent Jacques Charles, † 1819 à 72 ans. Il a laissé une grande réputation de sainteté.
1819 LA VERGNE Antoine, moins saint que son prédécesseur, se retire en 1831, révoqué et interdit.
1831 BALLAY Louis Victor, chanoine honoraire ; 1847 : démissionnaire ; † 1857 à 60 ans.
1847 PEYÉ Louis Pierre, chanoine honoraire ; † 1859, à 55 ans, du pylore.
1859 HATEY Étienne Frédéric, chanoine honoraire ; 1866 : démissionnaire.
1867 HOULE Henri Dieudonné, chanoine honoraire ; 1872 : curé de St Aignan de Chartres.
1872 de LA MARCHE Charles Théophile, † 1873, à 63 ans.
1873 LANDRY Louis François, chanoine honoraire, † 1888, à 66 ans.
1888 GRANDET Clément, chanoine honoraire.
Vicaires
1554 CHERON.
1641 LEGENDRE, jusqu’à 1673 ; devint chanoine de St Nicolas.
1668 COMBOT.
1676 MAULNY.
1679 BUSNOU.
1679 VALLET Pierre, † 1680, à 40 ans.
1683 LYOUT Macé, prieur de Grogneul (il y avait, au château de Grogneul, paroisse de St Piat, uneChapelle « St Jean ».
1686 SIMON.
1687 BOUILLIETTE.
1687 BEUCHER.
1688 LARCHER.
1688 LESTIC Pierre.
1688 MARIERE.
1688 RICHARD.
1689 FAUQUE Pierre.
1689 SAUGNIER Antoine ; 1691 : curé de Villiers-le-Morhier.
1691 RAMIER Toussaint.
1695 RÉVÉREND Marcoul Louis ; 1708 : curé de St Martin-de-Nigelles.
1709 MADELINE Louis ; 1712 : curé de Bailleau-l’Évêque.
1712 NUGUEL.
1714 BIDET Nicolas.
1715 BEAUFILS F., † 1718 à 31 ans.
1718 BOUTROUE Jean.
1726 GALLEY Thomas ; 1726 : curé.
1737 RAGUIN Jean ; 1749 : curé de la Ville l’Évêque.
1742 BARBE François ; 1749 : curé de Mévoisins.
1750 BIENVENU.
1750 MÉTIVET.
1751 LEGRAND.
1753 DUBOURG Toussaint.
1765 DESVAUX Sébastien ; 1779 : curé de Fresnay-l’Évêque.
1773 LEMAITRE Louis François ; 1775 : dessert St Symphorien.
1775 MAUDUIT (normand) ; 1792 : curé constitutionnel.
1805 AMAS Jacques Joseph, ancien bénédictin ; 1807 : curé de Coulombs.
1808 DECAEN Michel Laurent, du diocèse de Bayeux ; 1810 : curé de Pierres.
1812 ALBERT P. René, curé de Pierres.
1816 MÉRILLON René, curé de Pierres, dessert le vicariat.
1820 TOUSCHE de LA VILLETTE Joseph Gabriel ; 1820 : curé de Pierres.
1821 RENOU Vincent.
1824 BERTIN Pierre Louis né aux Châtelets ; 1826 : curé de Marville-les-Bois.
1826 LETÉ Nicolas Alexandre, né à St Piat ; 1826 : curé de St Maixme.
1826 CHENET Jean Louis Michel Sylvestre, né à Illiers ; 1827 : curé de Rouvray St Denis.
1827 BICHETTE Victor Marie Sébastien, né à Nogent-le-Rotrou ; 1830 ; curé de Houville.
1830 DUFRESNE Louis Napoléon, né à Montboissier ; 1831 : vicaire d’Anet.
1831 THIBAULT Henri ; 1833 : curé de Marville-Moutiers-Brûlé.
1833 OGELOT Joseph Florentin, né à Sours ; 1836 : curé de Bazoches-en-Dunois.
1836 LAUZERAY Antoine, né à Brou, † 1844 à 33 ans.
1845 HATEY Étienne Frédéric ; 1846 : économe des séminaires.
1846 PEYÉ Louis Pierre ; 1847 : curé .
1847 RIVIERRE Louis André Victor, né à Nottonville ; 1853 : curé de Voise.
1853 DELISLE Pierre Philippe ; 1868 : curé de Thimert.
1868 NIVET Paschal Félix ; 1869 : curé de Voise.
1869 ESNAULT François Eugène, né à Frétigny ; 1870 : curé de Yermenonville.
1871 LORIN Anatole Adrien, né à Chateaudun ; 1873 : vicaire de La Bazoche.
1873 DUC Pierre Émile, né à Nogent-sur-Eure ; 1874 : curé de Morvilliers.
1874 GAUBERVILLE Edm., né à Étampes ; 1877 : curé de Vert-en-Drouais.
1877 DOURDAN Louis Narcisse, né au Coudray-les-Chartres ; 1878 : curé d’Orrouer.
1878 FORRIERE Stanislas Pierre, né à Senonches ; 1879 : curé de Baigneaux.
1879 PICHOT Léandre Casimir, né à Thivars ; 1881 : curé de St Maurice.
1881 DUREAU Henri Victor, né à Paris ; 1883 : curé de Gas.
1883 THOMAIN Pierre Eugène Augustin ; 1884 : quitte le diocèse.
1884 SONNTAG Charles François, né à Paris ; 1887 : vicaire de « St Aignan » de Chartres.
1887 VALLÉE Désiré Louis ; 1889 : vicaire de Dreux.
1889 FERRÉ Ernest Armand, né à Chartres ; 1890 : vicaire de Brou.
1890 CURET F. Marie, né à Vichères.
Conservation des registres paroissiaux et d’état civil :
A.D. 1669-1792, an II-1882 (lacunes : 1677, 1683-1688, 1723-1724, 1766)
A.C. B. 1565-1792 (lacunes : 1570-1573, 1587-1588, 1592-1598).
M.1592-1792 (lacunes : 1593-1640, 1667).
D. 1580-1792 (lacunes : 1584-1591, 1594-1640, 1667).
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