CHAUDON - Historique

Chaudon est une commune  rurale d’une superficie de 1133 ha qui a vu sa population passer de 873 habitants à 1411 en trente ans.

 

UN PEU D’HISTOIRE

 

L’origine de la commune paraît être antérieure à l’époque carolingienne,

Elle porte, dans les chartes du Moyen-Age et dans les titres postérieurs, les noms de : Casdon, Chasdun, Chadon, Chado, Chaadon, Chauldon, Chaudon, Saint-Médard de Chaudon.

On trouve mention de Chaudon, au IXè siècle, comme étant situé à deux milles de Villemeux et appartenant à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, mais son existence est beaucoup plus ancienne. Si Villemeux n’était qu’un domaine rural, il y avait à Chaudon un manse seigneurial, ou même une habitation royale, comme son nom semble l’indiquer : Casdon, abrégé de Casa dominicata. Or, dans le Breviarium de Charlemagne, une maison royale est désignée tantôt par les mots de sala regalis, tantôt par ceux de casa regalis, domus regalis, casa dominicata, ou indominicata.

Chaudon possédait aussi une lisse ou champ-clos que mentionne un aveu de 1542. C’était un lieu destiné aux combats, aux tournois des chevaliers. Le terrain, couvert de sable et enfermé de barrières, servait encore au Moyen-Age à vider par les armes les différents que les seigneurs avaient entre eux.

Mais Chaudon devait bientôt perdre une partie de son importance par suite de l’établissement de l’abbaye de Coulombs.

 

 

 

 

 

Plusieurs hameaux et lieux-dits sont liés à l’histoire de Chaudon :

  • Les Chatelliers : ce nom indique l’ancienne existence d’un château-fort qui était situé sur un coteau dominant la rive gauche de l’Eure. Une donation de 1322, à l’abbaye de Grandchamp, mentionne « le fief des Châtelliers situé dans la paroisse de Chaudon » ; l’emplacement qu’il occupait est aujourd’hui en culture.

 

  • Le Héleau : ancien fief seigneurial appelé Herluat au XIIè siècle. La ferme de Héleau, que possédait le chapitre de Chartres, a été vendue par parcelles en 1843, il ne reste plus qu’une grange des bâtiments qui la composaient.

 

 

 

 

  •  : d’anciens titres appellent ce lieu Mourmolin et Mourmoulin, c’est-à-dire le moulin du marais. Du Xè au XIIè siècle, Mormoulins eut aussi son château-fort élevé au milieu des marais. Ancienne résidence des seigneurs de Chaudon, il fut démoli en 1827 par Monsieur Du Temple de Chevrigny, à cause de l’inondation en hiver de tous les souterrains.

 

  • Le Quai : un aveu de 1651 mentionne « plusieurs pièces de terre assise devers la chapelle du Quay. » Ce lieu, qui forme la limite des communes de Chaudon et de Nogent-le-Roi, servait de hallage aux bateaux qui descendaient de Nogent vers Rouen, lorsque la navigation de l’Eure était en activité.

 

  •  : ce village est un ancien fief seigneurial qui était vassal du comté de Nogent-le-Roi. Il dépend aussi de Bréchamps pour partie ; la rivière d’Eure sépare les maisons des deux communes. D’après le recensement de 1861, sa population est de 104 habitants dont 68 sur Bréchamps et 36 sur Chaudon. Son nom latin Rufinum semble être la réunion des deux mots Rus et finium qui indique une limite de territoire, peut-être celle de l’ancienne villa de Rutz qui dépend aujourd’hui de Coulombs. Une charte de 1461 cite un moulin à tan à Ruffin. En 1560 le chartrier du chapitre de Chartres mentionne la  « chapelle Saint-Clair de Rufins » et le pouillé du diocèse cite en 1626 la «  Capella de Ruffin in parrochia de Chaudon ».
    D’après un texte de 1853, le moulin de Ruffin, construit sur la rivière d’Eure avec une chute de 80 centimètres et monté à l’anglaise, occupe huit paires de meules et peut moudre 120 hectolitres de blé par jour.

 

  •  : la portion de ce hameau qui se trouvait sur Chaudon a été détruite et son emplacement est en culture : la dernière maison a été démolie en 1822. Le reste de Saint-Evroult dépend de Villemeux.

 

  • La Tuilerie : deux petites fabriques de tuiles, situées à mi-côte sur le chemin de Chaudon à Nogent et à 500 mètres l’une de l’autre. Elles se composent chacune des ateliers et d’une petite maison pour celui qui les exploite. La première est appelée la Tuilerie-du-Bois-de-Gilfosse, et la seconde la Tuilerie-du-Chemin-des-Moulans.

 

 

  • Le Val-Girard : ce hameau dépend de Chaudon et de Villemeux ; la rue sépare les maisons en deux parties égales. D’anciens titres nomment ce lieu Vau-Girard dès 1540.

 

  •  : ce village est partagé entre Chaudon et Nogent-le-Roi. Son nom primitif, la Pierre-au-Lait, rappelle l’existence d’un monument celtique que le temps a détruit. Le Cartulaire de Beaulieu le mentionne vers 1200 sous le nom de Vallis-Morini ou Val-Morin. La partie sur Chaudon a conservé la dénomination de Vaubrun.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’EGLISE DE CHAUDON

 

 

        

 

 

Une église fut construite dès les temps les plus reculés sous le vocable de saint Médard. D’après une antique tradition, une fontaine jaillissante près du manoir de Chaudon servit de baptistère : on l’enferma dans l’enceinte d’une petite chapelle, où l’on vénérait une statue de saint Médard, objet d’un pèlerinage fort suivi pour diverses maladies, surtout pour la colique. La chapelle étant tombée en ruines, la statue fut portée en grande pompe dans l’église paroissiale, qui recouvra par le fait même son vocable primitif, auquel on avait substitué depuis quelque temps celui de saint Martin. Depuis, la fête patronale a été célébrée le 8 juin.

 

Au commencement du XIIè siècle, cette église fut donnée par un nommé Simon à l’abbaye voisine de Coulombs. Elle est mentionnée dans une charte de 1120 parmi les églises dont la possession est confirmée à l’abbaye par Goeffroy de Lèves, évêque de Chartres.

 

Aucun titre ne nous donne l’époque précise de la construction du monument actuel, mais les fenêtres qui existaient avant 1861, petites, inégales et à plein cintre, comme celle qui se trouve encore derrière le maître-autel, mais murée, accusaient une origine lointaine, en tout cas antérieure au XIVè siècle.

 

La nef principale, mesurant 28 mètres sur 8, est terminée par une abside pentagonale.

 

Le bas côté, édifié probablement au XIVè siècle, a 20 mètres sur 7,50. Il est composé de trois travées dont deux forment pignon à l’extérieur et le troisième est sous le clocher. Ce dernier a été construit en 1549, comme le prouve la date gravée sur le linteau de la gracieuse porte latérale, dite de Saint-Médard, qui s’ouvre près de la tourelle hexagonale de l’escalier. Cette porte de style renaissance, conserve encore de délicates sculptures, malheureusement mutilées.

 

 

 

La tour massive et puissante, avec ses assises régulières en grès, appuie ses angles sur d’épais contreforts, également en grès, et se termine par un clocher dont la toiture en charpente aiguë est couverte en ardoise.

 

La porte d’entrée à plein cintre est surmontée de deux petites fenêtres également cintrées et sans ornement. Les neuf autres fenêtres sont ogivales et munies en 1865, savoir les cinq de la grande nef de grisailles et les quatre de la nef latérale de vitraux où sont représentés la sainte Vierge, sainte Thérèse, et, sous le clocher, saint André et saint Louis.

 

L’église, exposée aux inondations de l’Eure, fut remblayée de plus d’un mètre, et la petite porte communiquant avec le clocher est devenue trop basse ; l’édifice désormais sans élévation est par trop disgracieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE MOULIN DE MORMOULINS

 

Quand la rivière d’Eure passait au centre du bourg, il existait, en plus du moulin de Mormoulins, celui dit de Chaudon, qui aujourd’hui a entièrement disparu. Mr Lefèvre attribue cette disparition au déplacement du lit de la rivière à l’époque de Henry IV.

 

L’ancienneté du moulin de Mormoulins est attestée par le fonds d’archives du comte d’Aramon où les premières mentions évoquent « deux moulins se joignant » dès la fin du Moyen Age. Il appartenait, non pas à sa voisine et rivale abbaye de Coulombs, mais à la seigneurie de Mormoulins et Chaudon elle-même dépendant du comté de Nogent le Roy.

 

Le bâtiment du moulin, intégré à un corps de ferme, abrite encore une bonne partie du mécanisme. C’est une bâtisse de style normand avec colombages en bois comblés de briques et de ciment. La tourelle qui subsiste à proximité est un vestige des murs qui entouraient le domaine de l’ancien château.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LISTE DES CURES ET VICAIRES

 

Les Curés.

 

1351    CURIALIS Jean.

1476    MORIN Crépin.

1636    CORD’HOMME Julien.

1651    BEAUFILS ; DAGRON en 1663 ; D’ORANGE en 1667.

1684    CASSEGRAIN Laurent, inhumé dans le cimetière en 1693 à 65 ans.

1693    MARIE ; BEAUFOUR en 1708.

1709    FOSSIÈRES Étienne, inhumé en 1751 à 77 ans.

1751    SAFFRAY Pierre-Dominique, en 1789 démissionnaire.

1789    LELIÈVRE Thomas-Robert, prêta le serment avec restriction, puis le 18 décembre 1792 il se retira à son pays, au diocèse de Coutances. L’église fut fermée le 22 janvier1794 et la réouverture eut lieu le 1er novembre 1803 ; en 1805 curé de Bréchamps.

1803    QUENTIN, non installé, reste à Mignères.

1803    LUCAS Jacques.

1812    WALSCH N. vicaire de Nogent, dessert ; en 1818 curé ; inhumé dans l’église en 1860 à 79 ans.

1860    LAMY Jean-Louis ; en 1861 quitte le diocèse; mort vicaire de Plouezec (Côtes-du-Nord).

1861    CHAPRON Louis-Ferdinand, en 1869 curé d’Unverre.

1870    BATON Paul-Antoine ; en 1872 mort phtisique à 28 ans.

1872    MAUDEMAIN Jacques-Antoine-Michel, en 1878 curé d’Yèvres.

1878    GUÉRIN Louis-Auguste-Alphonse.

 

Laurent CASSEGRAIN, était un contemporain de Newton. Il avait été professeur au collège Pocquet de Chartres, avant d’être le curé de la paroisse de Chaudon pendant huit années : la confrontation des signatures du professeur et du curé autorise à penser que c’était le même homme.

Issu d’une famille de maître chirurgien, on ne sait pas où il a fait ses études, mais il était déjà prêtre et professeur en 1654. Physicien, il s’intéressait à l’acoustique, l’optique et la mécanique. Il est l’auteur du fameux « télescope Cassegrain » bien connu de nos jours chez les astronomes amateurs.

 

Les Vicaires.

 

1630    NORMAND ; VACHER ; BADIÈRE.

1643    BLOTTIÈRE ; en 1643 vicaire de Gallardon.

1643    DESTUCUBLEZ ; BEAUFILS ; HOUSSAY Charles.

1647    LOUAISON ; LEGRAND ; LEROUX.

1661    GAUDISSANT Jean, inhumé en 1675 à 58 ans. Il passait pour avoir beaucoup d’esprit, et pendant longtemps on répéta ses bons mots.

1675    LAILLET ; GUEUNEAU ; CHAMPION.

1678    ROGER G., inhumé à St-Pierre de Dreux en 1685 à 50 ans.

1683    LEFEBVRE Jacques ; LESCUYER.

1685    TIRARD Gabriel, en 1686 vicaire de Mézières-en-Drouais.

1687    HAILLANT.

1695    PERDEANT ; GAULTHIER.

1698    ROUSSEAU.

1698    DENIS F., en 1704 vicaire d’Ecrosnes.

1704    LE TROCHU, en 1714 curé de St-Pierre de Villemeux.

1708    DELOUIDE Charles-Louis.

1708    NOVIAILLE ; BASIRE.

1711    JONQUET François, en 1713 curé de Bréchamps.

1714    LO MOLET.

1714    LEMONIER, en 1715 vicaire de Dammarie.

1716    DENEVEU Jean ; DELAROCHE.

1718    LEFEBVRE ; LEMERCIER ; TIROUARD.

 

 

 

1721    MICHELET Jean-Baptiste, en 1721 vicaire d’Authon.

1721    GARNIER, en 1726 curé de Bailleau-le-Pin.

1727    HALGRIN L., en 1734 curé de Senantes.

1736    PIERRE ; PINTARD.

1738    SAFFRAY Pierre-Dominique, en 1747 curé de Fadainville.

1747    MORIZET, en 1751 curé de Fadainville.

1752    DEBRAY Jacques, en 1761 curé de St-Maurice-sur-le-Loir.

1761    GROSSIER, en 1764 vicaire d’Auneau.

1764    BOULAY Pierre-Toussaint, en 1767 curé de Vachresses.

1769    DESVAUX Denis, en 1783 curé de Fresnay-le-Gilmert.

1783    LELIÈVRE Thomas, en 1789 curé.

1790    JACQUIN Nicolas, en 1791 vicaire de Vérigny.

 

LISTE DES MAIRES

 

1793    MARÉCHAL Louis, Officier Public.
1794    MARÉCHAL Rémy, élu.
1797    MARÉCHAL Etienne, Agent Municipal élu.
1799    MARÉCHAL Rémy, Agent puis Adjoint Municipal.
1800    GETEAU Nicolas, Maire.

1801    FERGEOT VILLERS Pierre.
1809    HAMARD.

1813    BAUBION.
1816    TÉTON Pierre.

1848    Du Temple de CHEVRIGNY Louis Charles, Maire élu, nommé en 1855, en 1860 ;
élu en 1870, nommé en novembre 1870, élu en 1871.

1875    BRIÈRE Pierre Noël, Maire, démission.

1876    PIQUET Louis François.

1879    BAUDOUIN Jacques Frédéric.

1886    De KAINLIS Oscar.
1893    MARCHAND Ernest.
1904    PORTOIS Constant.
1906    RUELLE Henri.

1911    LAURENT Lucien.
1935    GALLOT René.
1937    HUVEAU Noël.
1953    GODARD Camille.
1959    COURBARIEN Georges.
1965    BROSSIER Maurice.
1971    GUET Jean-Jacques.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DEMOGRAPHIE CONTEMPORAINE

 

Dénombrement de la population de Chaudon depuis 1790.

 

 

Année

Nombre

 

Année

Nombre

 

Année

Nombre

 

Année

Nombre

1790

714

 

1831

836

 

1891

785

 

1946

639

1793

906

 

1841

869

 

1901

714

 

1954

747

An 8

772

 

1851

900

 

1911

625

 

1962

729

1806

790

 

1861

850

 

1921

589

 

1968

882

1820

826

 

1872

780

 

1931

666

 

1975

873

1826

875

 

1881

771

 

1936

603

 

1982

1009

 

 

 

Le recensement de 1861 se répartit de la manière suivante entre le chef-lieu de la commune et les hameaux qui en dépendent :

 

 

 

Maisons

Ménages

Habitants

Distance du chef-lieu

Chaudon, chef-lieu

245

263

622

 

Mormoulins

23

25

82

575 m

Le Quai

1

1

2

1 500 m

Ruffin

11

12

36

1 725 m

La Tuilerie du Bois-de-Gillefossse

1

1

8

835 m

La Tuilerie du Bois-des-Moulants

1

1

5

1 350 m

Le Val-Girard

3

4

12

835 m

Vaubrun

23

25

83

2 625 m

Total : . . .

308

331

850

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES REGISTRES PAROISSIAUX ET D’ETAT CIVIL

 

Registres paroissiaux :

  • Baptêmes : de 1630 à 1792.
  • Mariages : de 1640 à 1792. Lacunes : 1641 et 1642, 1645 à 1662.
  • Sépultures : de 1631 à 1792. Lacunes : 1632, 1635 à 1667.

 

Registres d’état civil :

  • Naissances : de 1793 à nos jours.
  • Mariages : de 1793 à nos jours.
  • Décès : de 1793 à nos jours.

 

Tous les registres sont reliés et sont conservés en Mairie.

Les actes des années 1630 à 1642 sont, en majorité, rédigés en latin.

 

Numérisation.

 

En accord avec Monsieur le Maire, les registres ont été numérisés de 1630 à 1909. Les clichés ont été réalisés avec un APN FUJI S 304, et ensuite triés et classés par décennie puis par année.

 

L’ensemble des clichés est réparti sur trois CD Rom de la façon suivante :

 

  • Chaudon 1 :Liste des mariages de 1641 à 1809.

                                    Registres paroissiaux de 1630 à 1789.

 

  • Chaudon 2 :Tables Décennales de 1802 à 1942.

                                                Registres d’Etat Civil de 1790 à 1859.

 

  • Chaudon 3 :Registres d’Etat Civil de 1860 à 1909.

 

Remarque : Pour les années 1674, 1684, 1685, 1692, et 1776 les clichés ont été réalisés aux Archives Départementales de Chartres, car il n’a pas été possible de les faire dans de bonnes conditions à Chaudon : feuilles en mauvais état ou brillantes, année incomplète (1692).

 

Réalisé en 2003 par Bernard OZANNE qui remet un exemplaire de chaque CD Rom à la Mairie de Chaudon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources.

 

  • Dictionnaire Géographique des Communes, Hameaux, Fermes, Moulins, Châteaux, Maisons et Chapelles du Département d’Eure-et-Loir, publiée par Ed. LEFÈVRE en 1856.
  • DIOCÈSE DE CHARTRES – CHRONOLOGIE des Évêques, des Curés, des Vicaires et des autres prêtres de ce diocèse, par l’Abbé Joseph BEAUHAIRE.
  • PAROISSES ET COMMUNES DE France – EURE ET LOIR, de Jean-Claude FARCY et Benoît GARNOT.
  • EGLISES ET CHAPELLES du Diocèse de Chartres publiées par M. l’abbé Ch. METAIS en 1897.
  • DOCUMENTS HISTORIQUES sur les communes du canton de Nogent-le-Roi, Arrondissement de Dreux, publié par Ed. Lefèvre, chef de division à la préfecture d’Eure et Loir – 1864.
  • Mairie de Chaudon.
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